Marie qui es-tu ?

Regard selon les Ecritures sur la mère de Jésus

Introduction :

Pour Paul elle est notre sœur en humanité…

Pour Marc aussi… traversée par les doutes…

Pour Matthieu et Luc, elle est la croyante par qui l’Evangile a fait irruption dans l’humanité…

Pour Jean, elle est une israélite garante des promesses de Dieu.

Pour les catholiques, elle est l’immaculée conception… cela a été décidé en 1854 et veut dire qu’elle est préservée du péché originel…

… et depuis 1950, l’Assomption = « enlèvement miraculeux de la sainte vierge au ciel par les anges »… (petit Robert).

Pour les protestants elle est quasi inexistante…

Mais rouvrons notre Bible… pour rencontrer Marie dans les Ecritures…

Nous y découvrirons des témoignages sur Marie…

Elle sera aussi actrice dans certaines scènes…

Ce sera une aventure, comme souvent lorsque nous consultons la Bible…

Peut-être aurez-vous un nouveau regard sur elle…

Nous ferons un parcours chronologique, dans l’ordre d’écriture :

Années 50 – 60 pour Paul, 70 pour Marc, 80 pour Matt et Luc, fin du 1er siècle pour Jean…

But :

Le but de ce message est de donner des éléments de réponse à la question : « Qui es-tu, Marie ? »

Nous allons rejoindre Marie dans le quotidien de sa vie…

Nous allons nous rendre compte que Dieu l’a interpellée, comme nous aussi Il nous interpelle… et nous permet de nous rapprocher de Christ…

Développement :

  1. Examinons le regard de Paul :

UN seul verset dans tous ses nombreux écrits :

Gal 4 : 4 : « mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi,… »…

Autant dire rien ou presque… car Paul ne dit rien  (ou presque) non plus sur la vie de Jésus-Christ telle qu’elle est relatée dans les Evangiles… rien sur Son Enfance, Sa Famille, Ses Paraboles, Ses Miracles, Ses Enseignements (comme par exemple le Sermon sur la Montagne).

Rien non plus sur les controverses de Jésus avec les pharisiens, Ses Paroles les plus connues… rien, sauf : Sa Mort et Sa Résurrection…

Que veut dire pour Paul : «  né d’une femme » ?

         Que le Christ est venu au monde comme n’importe qui…

Paul ne cite même pas le prénom de Marie…

Pour Paul, Marie est comme chacun de nous : sous la Loi, appelée à être libérée en devenant fille de Dieu…

Elle est semblable à nous…

C’est une femme au même titre que toutes les femmes, qui, depuis le début, ont assuré la survie de l’humanité…

  • Examinons le regard de Marc :

Pour Marc, Marie oscille entre l’incrédulité et la foi…

Mentionnons tout d’abord que Marc ne fait pas le récit de l’enfance de Jésus.

Pour lui aussi, l’essentiel de son message se situe ailleurs… comme pour Paul…

En fait il n’y a que 2 ou 3 versets…

Marc 3 : 20 – 21 : « Ils se rendirent à la maison, et la foule s’assembla de nouveau, en sorte qu’ils ne pouvaient même pas prendre leur repas. 21  Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui ; car ils disaient : Il est hors de sens. »

Puis v. 31 – 35 : « Survinrent sa mère et ses frères, qui, se tenant dehors, l’envoyèrent appeler. La foule était assise autour de lui, et on lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors et te demandent. Et il répondit : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui : Voici, dit-il, ma mère et mes frères. V.35 Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, et ma mère. ».

Le v. 21 est pour le moins embarrassant ! :

Les plus proches de Jésus (familialement parlant) = les plus proches par le sang :

  • Le tiennent pour fou !
  • L’opinion de la famille de Jésus n’était guère différente de celle des scribes…
  • Ajoutons qu’ « à cette époque », la folie était synonyme de possession démoniaque.

Jésus les laisse dehors et établit une nouvelle fraternité, une nouvelle famille :

  • Ceux qui le sont par le sang ne le sont plus…
  • Ceux qui ne le sont pas par le sang peuvent le devenir effectivement (v.35 !).

Jésus brise par la bouche de Marc, le privilège des liens de sang…

Cependant Actes 1 : 14 nous montre que Marie et les frères de Jésus ont rallié la foi nouvelle… après des difficultés, des doutes, des attitudes négatives. « Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus. ». (frères : « adelphos » : un frère, qu’il soit né des deux mêmes parents ou seulement du même père ou de la même mère… ses frères par le sang)

Et il n’y a pas que les versets précédents qui insistent sur ces attitudes négatives : Marc 6 : 4 : « Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. » = Jésus de Nazareth.

Marc nous laisse clairement comprendre que Jésus est méprisé par les Siens…

Voilà qui nous rapproche de Christ, non ?… du moins ceux qui sont entourés d’incroyants dans leur famille…

Précisons encore que dans ce verset on parle clairement des frères et sœurs selon la chair ! Et non des cousins ! : le N.T. a un terme pour « cousins » : Col 4 : 10 : « Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas, (cousin : « anepsios » : un cousin, fils de frère de parents, cousin germain) au sujet duquel vous avez reçu des ordres s’il va chez vous, accueillez-le ».

Notons que d’autres enfants sont nés de l’union de Joseph avec Marie : au moins 6 : Jacques, Joses, Jude, Simon et ses sœurs : Marc 6 : 3 : « N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute. ».

Aussi :

Marc 15 : 40 – 41 : « Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le mineur et de Joses, et Salomé, qui le suivaient et le servaient lorsqu’il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem. » : ici il n’est pas spécifié que c’est la mère de Jésus…

  • Le regard de Matthieu :

Matt et Luc sont les seuls à parler de l’enfance de Jésus…

Commençons avec la généalogie que dresse Matt :

Matt 1 : 1 – 17 : sans la lire entièrement, soulignons que Marie est évoquée au milieu de 4 autres femmes « marginales » :

Thamar qui a couché avec son beau-père pour avoir un descendant,

Rahab, une prostituée grâce à laquelle Jéricho a pu être prise

Ruth, une étrangère pour le peuple juif,

Bethscheba, femme d’Urie, qui a tourné la tête de David…

Ces femmes, parce qu’elles ont toutes enfanté un ancêtre du Messie de façon « illégale », sont le signe de la grâce de Dieu qui rend droit ce qui ne l’est pas… et ne choisit pas les chemins habituels des hommes…

Marie est la compagne de ces femmes-là car : voilà une étrangère, une prostituée, une coupable d’inceste, une adultère… il ne manquait plus qu’une fille-mère… on est loin du langage religieux qui aseptise volontiers les textes bibliques.

Dieu a choisi de faire naître Jésus-Christ dans une lignée qui n’est pas exempte d’impuretés… voilà qui remet sérieusement en cause « l’immaculée conception »…

Dieu n’hésite pas à provoquer les hommes, un peu à l’image de ce qu’Il a fait avec Joseph : Matt 1 : 18 – 25 : « Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit. Avant qu’ils aient habité ensemble. Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle.  Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. Joseph s’étant réveillé fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle ait enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus. ».

Les Ecritures vont jusque dans de détails « pratiques » précisant que Joseph ne l’a pas connue jusqu’à la naissance de Jésus (ce qui confirme la naissance de frères et de sœurs de Jésus… et balaye qu’elle soit restée vierge jusqu’à sa mort…)

Marie accepte de s’effacer et d’être ce que nous appelons aujourd’hui une « mère porteuse »…

Dieu place la miséricorde au-dessus de la loi

Matt 13 : 53 – 58 insiste aussi sur la véritable famille de Jésus-Christ : « Lorsque Jésus eut achevé ces paraboles, il partit de là. S’étant rendu dans sa patrie, il enseignait dans la synagogue, de sorte que ceux qui l’entendirent étaient étonnés et disaient : D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-ce pas le fils du charpentier ? n’est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison. Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité. ».

Qui est Marie pour Matthieu dans le récit de l’enfance de Jésus ?

Elle est avant tout un exemple…

  • Elle est l’objet de la grâce divine…
  • Elle est exemple de démarche de foi…
  • Le regard de Luc :

Luc est de loin l’auteur qui parle le plus de Marie…

Examinons 5 tableaux dans lesquels Marie est décrite :

1er tableau : Luc 1 : 26 – 38

Quelques mots d’introduction :

Rentrons en imagination en Marie pour vivre les choses comme elle les vit… : dans ces passages qui sont lus la plupart du temps en plaçant Jésus au centre… essayons de regarder « avec les yeux de Marie »… et pour ce premier passage de Luc, analysons-le dans le contexte de la mentalité du 1er siècle… Marie est une adolescente (environ 15 ans) d’un coin perdu de Galilée…

« Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.  V.28 L’ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi. Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. V. 30 L’ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin. Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. Voici, Elisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car rien n’est impossible à Dieu. V. 38 Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! Et l’ange la quitta. » :

A l’époque, dès qu’une fille avait 12 ans, la coutume voulait qu’elle soit donnée en mariage par les parents…

Ici à Joseph… sans qu’on ait demandé son avis à Marie…

Pas de romance : l’existence est tracée : en particulier par ses parents

Le seul honneur : donner naissance à une descendance… avant tout   mâle… (Luc 1 : 24 – 25 décrit la honte d’Elisabeth… : honte aux yeux des hommes ! : « Quelque temps après, Elisabeth, sa femme, devint enceinte. Elle se cacha pendant cinq mois, disant, C’est la grâce que le Seigneur m’a faite, quand il a jeté les yeux sur moi pour ôter mon opprobre parmi les hommes. »).

Pas d’espace de liberté non plus : fiancée à Joseph, elle sait la vie qui l’attend : celle des femmes du village qu’elle côtoie chaque jour…

Mais Dieu bouscule l’ordre des choses…

Il renverse cette histoire déterminée, sans issue et sans surprise…

Il bouscule les habitudes des hommes, les traditions les plus tenaces, le patriarcat le plus pesant…

Et toutes les générations futures chanteront ce renversement :

Luc 1 : 48 : « Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, »

Mais regardons d’un peu plus près :

Dans une histoire d’hommes où personne ne lui donne la parole, Dieu est le Premier à demander son avis à Marie !

Dieu en fait donc une femme libre !

Mais pas une fausse liberté qui serait de construire elle-même sa vie dans l’illusion de l’indépendance, non :

Elle est invitée à acquiescer au projet de Dieu pour elle…

C’est très différent des actions des hommes…

  • Le projet de Dieu l’invite à la joie sans peur (v.28 + v. 30)
  • Et Dieu attend la réponse qui vient au verset 38

Insistons sur le fait que c’est au-delà de l’espoir d’une femme de l’époque…

Marie s’engage dans la foi véritable, qui est un espace de liberté :

Soulignons ce contraste énorme entre :

  • Cette petite ville de Galilée, Nazareth + cette jeune fille + ce mariage + cet homme Joseph + sa famille + sa vie projetée…
  • Et :
  • Cet Enfant à naître, Seigneur, Dieu, Fils du Très-Haut + trône de David + règne sans fin…

C’est le pari de la foi (v.38)

C’est l’appel de chaque chrétien !

2ième tableau : le Magnificat présenté après quelques mots d’introduction :

Le Magnificat est chanté, composé et recomposé par les plus grands compositeurs… c’est un texte récité et cité jusqu’à lui faire perdre sa valeur exceptionnelle, car ce sont peut-être les paroles les plus subversives jamais écrites…

Elles n’ont absolument rien à envier à tous les manifestes révolutionnaires de tous les âges, car elles les dépassent !

Dieu bouscule et renverse… lisons attentivement :

Luc 1 : 51 – 52 avant de lire tout le passage : v. 39 – 56.

« Il a déployé la force de son bras ; Il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses. Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé les riches à vide. ».

v. 39 – 56 : « Dans ce même temps, Marie se leva, et s’en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth. Dès qu’Elisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit. Elle s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ? Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein. Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement. Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,  Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge Sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras ; Il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses. Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé les riches à vide. Il a secouru Israël, son serviteur, Et il s’est souvenu de sa miséricorde, — Comme il l’avait dit à nos pères, — Envers Abraham et sa postérité pour toujours. Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois. Puis elle retourna chez elle. ».

Comment la petite Marie qui vient chez sa cousine peut-elle dire des choses pareilles ?

Ella n’a rien, absolument rien d’une révolutionnaire prête à monter sur les barricades…

Et pourtant elle devient… Marie, la prophétesse du renversement des puissants…

Et Marie est doublement libre :

  1. A cause de l’annonciation : Marie n’est plus prisonnière de l’histoire que sa famille voulait pour elle…
  2. A cause du Magnificat , Marie n’est plus prisonnière de son expérience religieuse…de la religiosité…

Elle est bien dans la lignée des interventions de Dieu dans la vie des êtres humains :

Relisons : « Il a déployé la force de son bras ; Il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses. Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé les riches à vide. » Luc 1 : 51 – 53.

Marie proclame le renversement des valeurs qu’opère Dieu dans la vie de ceux qui Le craignent = v. 50 : « Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge Sur ceux qui le craignent. ».

3ième tableau : une maternité pas de tout repos…

  1. Marie apprend à réfléchir :

Luc 2 : 19 : « Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. ». : Luc insiste ici sur des aspects de la vraie foi qui n’est pas une obéissance aveugle, mais active, qui entend (comprend : entendement)… garde… creuse, approfondit… et vit la Parole que Dieu lui a adressée…

  • Marie apprend à souffrir :

Luc 2 : 34 – 35 : « Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère : Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées. » : dans son cœur, Marie devra affronter le combat de la mère et le combat de la croyante :

Celui de la mère : devant la vie publique de son Fils : contesté ou écouté, rejeté ou suivi…

Celui de la croyante : qui suit son Sauveur…

Son choix initial l’amène à reconnaître Jésus qui est aussi bien :

  • Son Fils qui lui donne sa fierté de femme et :
  • La Parole de Dieu, signe de contradiction parmi les hommes, qu’il faut entendre et mettre en pratique .

4ième tableau : elle est dépossédée de son Fils…

C’est l’épisode de Jésus à 12 ans au Temple de Jérusalem,

12 ans : l’âge de la responsabilité (spirituelle) chez les Israélites.

Jésus force l’admiration de tous… sauf… de Ses parents…

Cela fait 3 jours qu’ils Le cherchent… mettons-nous dans leur peau, dans la peau d’une mère… et lisons :

Luc 2 : 48 : « Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. ».

Marie a des paroles de mère… qui a oublié Qui était son Fils…

Et Jésus accentue la rupture :

v. 49 : « Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? ».

Et cette rupture est manifestement incomprise par Ses parents :

v. 50 : « Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. » !

Cependant ces paroles provoquent à nouveau réflexion et méditation :

v. 51 : « Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses dans son cœur. ».

Nous voyons là le combat quotidien de la foi de Marie entre :

  • La maternité qui « possède »
  • L’obéissance à la volonté de Dieu qui « dépossède ».

N’est-ce pas tout près de ce que nous vivons en tant que chrétiens ?

L’aventure de Marie illustre ce que peut provoquer l’irruption de l’Evangile dans n’importe quelle existence humaine…

Luc éclaire la subversion de l’Evangile : cette transformation n’a aucune dimension universelle, en ce sens que le souci premier de Marie, de Zachée ou des autres n’est pas d’abord de renverser le cours des choses ou des événements :

Marie poursuit son projet de mariage avec Joseph…

Zachée continue sa fonction de péager…

Les femmes de la bonne société ne changent pas de milieu social…

Mais cette transformation est révolutionnaire car la semence est portée au sein du groupe social par ceux-là même qui lui appartiennent ! (Evangile de proximité)…

Marie la jeune fille d’un coin perdu de Galilée chante le Magnificat et annonce la fin des tyrans…

Une révolution qui ne passe pas d’abord par le changement des structures injustes, mais par la conversion des cœurs…

Luc nous renvoie à cette possibilité toujours offerte : l’Evangile nous rencontre là où nous sommes… nous faisons les mêmes choses, mais différemment…le cours de notre vie est bouleversé…

Enfin la dernière mention de Marie dans l’Evangile de Luc :

Luc 11 : 27 – 28 : «Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui t’a porté ! heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! ».

Ces versets montrent une femme émerveillée devant la mère d’un tel être : comme si elle disait : « heureuse est-elle d’avoir eu un enfant pareil ! J’aimerais avoir un fils comme lui ! » : elle centre sur Marie… mais Jésus, en tant que Pédagogue Suprême, recentre sur l’universalité : ceux qui écoutent la Parole et qui la gardent… pas celle qui croira : Il vise les croyants en général autant hommes que femmes.

C’est le contraire du culte à Marie !

Ce qui fait le bonheur de Marie, ce ne sera plus sa maternité, mais sa  fidélité à cette Parole à laquelle elle s’est soumise dès son appel – sans nier les difficultés et les épreuves ultérieures – :

De même pour nous : la Famille de Jésus (et Marie la première) est caractérisée par : l’écoute et la mise en pratique de la Parole dans le quotidien.

  • Le regard de Jean :

Jean n’évoque Marie qu’à 2 reprises, en fait aux deux extrémités de son Evangile :

  1. Aux noces de Cana :

Jean 2 : 1 – 12 : « Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord.  Puisez maintenant, leur dit-il, et apportez-en à l’ordonnateur du repas. Et ils lui en apportèrent. Quand l’ordonnateur du repas eut goûté l’eau changée en vin, – ne sachant d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l’eau, le savaient bien, — il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. Après cela, il descendit à Capernaüm, avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n’y demeurèrent que peu de jours. »

Dans les noces de Cana, Marie semble avoir une autorité que personne ne lui a donnée, mais que personne ne conteste.

Jean a voulu pointer vers la dimension symbolique du récit :

  • L’eau des vases de purification des juifs = l’espérance juive,
  • Le Signe (Jean n’utilise pas le mot « miracle »)
  • Le vin de la fête = la nouveauté apportée par Jésus = Jésus le Messie = le Révélateur qui réalise toutes les attentes des prophètes.

Remarquons aussi que :

Marie (car c’est elle : Jean 2 : 1 + 3 + 5 + 12) est nommée « femme » par Jésus (v.4).

  • Il en va de même à la Croix :

Jean 19 : 25 – 27 :« Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. ».

Ce n’est donc pas un hasard, mais une volonté spécifique.

Notons que les catholiques basent sur ce verset la croyance que Marie est « la mère de TOUS les chrétiens » à cause de la parole : «Voilà ta mère » dite à Jean qu’ils identifient à l’ensemble de tous les croyants. 

Remarquons aussi que Jésus interpelle vivement Marie : « qu’y a-t-il entre moi et toi ? » v. 4.

Cela fait intervenir une distance entre Lui et Marie, qui est encore accentuée par le mot : « femme »…

Ce n’est plus le simple rapport mère/fils, mais un rapport qui se situe dans l’ordre de la Foi et de la Révélation.

Remarquons en fait que tout l’Evangile de Jean est axé sur la symbolique dans laquelle :

Marie symbolise l’Israël fidèle au Dieu de ses pères et qui découvre en Jésus le Messie promis par les prophètes.

Le salut vient des juifs affirme Jean 4 : 22… il nous faut le répéter encore et encore devant la théologie du remplacement… mais à tous les juifs et à tous les païens est demandée une attitude de foi !… et Marie en est un exemple…

Les liens de sang ne jouent aucun rôle dans l’ordre de la foi, Jean nous en donne une preuve dans : Jean 7 : 3 – 5 : « Et ses frères lui dirent: Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Personne n’agit en secret, lorsqu’il désire paraître : si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui. » : les frères de Jésus manifestent leur incrédulité !

C’est bien une nouvelle famille qu’établit Jésus… avec Abraham comme père des croyants…

Conclusion :

La foi de Marie n’a pas été exempte de doutes et d’épreuves…

Au prix de quelles souffrances a-t-elle cru en Jésus comme le Messie = le Sauveur et Seigneur de sa vie ?

Nous avons vu plusieurs visages d’une même femme à travers ces textes…

Retenons que Marie est notre sœur en Christ avec son vécu particulier avec Christ…

Comme en fait chacun de nous a sa relation spécifique, son histoire strictement personnelle avec le Seigneur…

Et ce vécu passe par une foi qui n’est pas exempte d’échecs et d’écueils…

Marie la croyante, c’est aussi nous… dans le sens qu’une telle aventure est toujours possible…

Chacun de nous, en répondant à la Parole que Dieu lui adresse : comme hier à Marie, dans le quotidien de l’existence, et pourra fournir un élément de réponse à la question de ce message :

«  Marie, qui es-tu ? ».

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Ajoutons le regard de Jérémy Sourdril sur la question :

JEREMY SOURDRIL / LE PREMIER CULTE À « MARIE, MÈRE DE DIEU » !

Jeremy Sourdril / Le premier culte à « Marie, mère de Dieu » !

BY RÉDACTION on 9 AOÛT 2013 • ( 190 )

« Heureux (ou béni) le sein qui t’a porté ! Heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! » (Luc 11:v7)

Cette parole n’avait rien à faire là, car Jésus prêchait contre les démons, en disant : «  »Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse » (Luc 11:23). Cette femme n’était donc pas avec Jésus, mais les démons en elle voulurent disperser et amener de la confusion chez les gens par un mensonge. Les démons démasqués voulaient se manifester. C’était LE PREMIER CULTE À MARIE.

  • Que répondit Jésus ? Dit-il : « Oh oui Marie est bénie, c’est la mère de Dieu ! » ?
  • Ou encore : « Oui bénissons Marie ensemble ! » ?
  • Dit-il : « Tu as très bien dit femme ! » ?
  • Ou encore : « Tu pourras adorer Jésus après ma mort »?

NON !!!! Jésus répondit : « Heureux PLUTÔT ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! ». Jésus a cassé le culte à Marie.

Les quatre seules communications que nous trouvons dans le NT entre Jésus et Marie :

Aux noces de Cana :

« Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin » (Jean 2:3).

  • Que répondit Jésus ? Dit-il : « Oui Maman, tu es la mère de Dieu, je ne peux que t’obéir et me soumettre à toi ! »?
  • Ou encore : « Oui maman je vais en acheter » ?

NON !!!! : « Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? (femme, pourquoi me cherches-tu des histoires) »

Remarquez qu’il a utilisé le terme de FEMME, un terme totalement neutre, le même terme qu’on utilisait pour parler de n’importe quelle femme. Il n’y avait aucune allusion à un rapport fils-mère.

A Jérusalem :

(alors que Jésus âgé de 12 ans les avaient quitté depuis 4 jours (1 jour de marche et 3 jours de recherche).

« Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse » (Luc 2:48).

  • Que répondit Jésus ? Dit-il : « Oh oui Papa et maman, je vous demande pardon d’avoir agi ainsi car vous êtes mes parents ! » ?
  • Ou encore : « Vous avez eu raison de vous inquiéter car je n’ai pas fait exprès mais je me suis perdu » ?
  • Dit-il : « Oh Maman mère Dieu pardonne-moi, mais toi Joseph tu n’es pas mon vrai père » ?

NON !!!! Jésus était resté délibérément à Jérusalem et il leur répondit : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? » (Luc 2:49). Faisant ainsi la différence entre eux (« vous », un terme dénué de sympathie), et SON VRAI PÈRE.

Juste après que Jésus ait coupé la femme qui voulait adorer Marie :
« Quelqu’un lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler » (Matthieu 12:47).

  • Que répondit Jésus ? Dit-il : « Oh ! Ma mère est là ! Écoutez-moi la foule, voici ma mère ! Honorez-la ! Elle nous fait la grâce de nous visiter ! » ?
  • Ou encore : « Je suis désolé vous la foule, mais je dois vous quitter, ma mère et mes frères sont là et ils sont plus importants que vous ! » ?
  • Dit-il : « Faites-les vite venir, car il faut que la foule voit ma mère, celle qu’ils devront adorer lorsque je serai mort » ?

NON !!!! « Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère (Luc 12:48-50).

Jésus nous montra très clairement dans sa vie sur cette terre que ni Joseph, ni Marie, ni ses frères n’étaient plus importants que quiconque. Que son vrai père était Dieu le père, et que sa mère, ses frères et ses sœurs étaient ses véritables disciples. Remarquez qu’il n’a pas dit : « celui-là est mon père », car il a un père et ce Père, c’est Dieu. Remarquez aussi que Marie et ses frères n’étaient pas parmi la foule car ils ne venaient pas écouter Jésus, ils n’étaient même pas parmi ses disciples : « Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui » (Jean 7:5). Sa famille ne faisait pas la volonté de Dieu.

Elisabeth adora Jésus : « Elle s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ? » (Luc 1:42-43). Ici Elisabeth dit que Marie fut béni par le fait d’avoir porté Jésus, ce qui est une grande bénédiction. Béni par qui ? Par elle-même ? Non ! Par le seul vrai Dieu, celui qui peut bénir. Aussi, elle dit : « Mon Seigneur », et : « Le fruit de ton sein ». Elisabeth n’était pas impressionnée par Marie elle-même, mais bien par Jésus, son Seigneur.

Marie elle-même adorait Dieu, le Seigneur : « Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur » (Luc 1:46).

Quand Jésus est né, les mages n’ont pas adoré Marie, mais Jésus : « Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe » (Mat 2:11).

A la croix :

« Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère… Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère » (Jean 19:25-26).

  • Que lui dit Jésus ? Dit-il : « Oh ! Mère de Dieu, voici le temps où tous les hommes doivent t’adorer ! Foule, adorez-la ! » ?
  • Ou encore : « Je suis si triste de te quitter mère de Dieu, je suis ton fils, quel tragédie ! » ?
  • Dit-il à Jean : « Voici le nouveau paraclet, celui dont j’ai parlé et que vous devez adorer » ?

NON !!!! « Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère ». Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui (Jean 19:26-27).

Voilà qui était rapide ! Certains ont dit qu’elle est devenue la mère de tous les croyants à ce moment-là, mais aucun verset ne le dit et nous avons vu tous les versets qui parlent d’une communication entre Marie et Jésus, et nous avons vu qu’il a parlé à Marie comme à n’importe qui.

Joseph avait quitté Marie ou était mort, sinon elle serait restée auprès de Joseph. Mais, de la même façon que Jésus nous montre dans toute sa Parole de nous occuper des veuves et des enfants orphelins, Jésus demanda à Jean de s’en occuper (« Si quelque fidèle, homme ou femme, a des veuves, qu’il les assiste : 1 Timothée 5 : 16).

Aussi, Jésus a vu le disciple qu’il aimait. Nous voyons que l’amour de Jésus s’est porté sur son disciple, Jean, pas sur sa mère. Il a agi envers sa mère comme il le demande envers chaque veuve.

Très clairement, nous voyons que Jésus n’a jamais demandé d’adorer Marie. Il n’a jamais mis l’accent sur Marie, mais au contraire il a montré qu’elle était comme n’importe qui (« Femme »). Nous voyons Jésus très souvent avec ses disciples, mais pas avec Marie. Jésus a passé plus de temps avec les pharisiens qu’avec sa propre mère. La Bible elle-même dit que c’est une abomination de parler à un mort (Deut 18:10-12) ou de se faire des statues pour les adorer. Ceux qui prient les morts ou qui adorent Marie n’ont jamais dû lire la Bible.

Comme Paul a dit à ceux qui voulaient les adorer, je vous adresse cette parole : « Nous aussi, nous sommes des hommes de la même nature que vous; et, vous apportant une bonne nouvelle, nous vous exhortons à renoncer à ces choses vaines, pour vous tourner vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve » (Actes 14:14-15).

« Ce que vous adorez et priez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme… il a voulu qu’ils cherchent LE SEIGNEUR… nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent, ou à de la pierre, sculptés par l’art et l’industrie de l’homme. Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir (de leur adoration aux statues, aux hommes et aux idoles)  » (Actes 17).

« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous (1 Tim 2:5-6).

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Pour conclure, voici ce qu’une personne ayant quitté le catholicisme a écrit :

ARRÊTEZ DE PRIER LA VIERGE MARIE !

J’ai décidé d’arrêter de réciter le rosaire et de prier Marie depuis que j’ai découvert que :

🛑1- Marie n’est pas pleine de grâce :

Lc 1:28 L’ange entra chez elle, et dit: Je te salue, TOI à qui UNE GRÂCE A ÉTÉ FAITE; le Seigneur est avec toi.

Lc 1:30 L’ange lui dit: Ne crains point, Marie; car TU AS TROUVÉ GRÂCE devant Dieu.

Celle qui est pleine de grâce a-t-elle encore besoin d’une grâce ?

🙌2- L’ange Gabriel ne l’a pas vouvoyée comme dans le « Je vous salue Marie »

💆3- Personne n’était allée vers Marie pour demander son aide lors des noces de Canaan. Elle est allé vers Jésus de sa propre initiative, ce que Jésus-Christ n’avait d’ailleurs pas apprécié.

Jn 2:3 Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit: Ils n’ont plus de vin.

Jn 2:4 Jésus lui répondit: Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n’est pas encore venue.

🤝4- Gabriel n’a pas appelé Marie mère de Dieu et personne d’ailleurs dans la bible.

🗣️5- Marie a demandé de faire ce que Jésus-Christ dirait, pas de la prier.

Jn 2:5 Sa mère dit aux serviteurs: Faites ce qu’il vous dira.

❌6- Marie ne se reconnaissait pas comme immaculée, mais comme pécheresse.

Lc 1:48 Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante.

🚷7- Jésus-Christ n’a jamais aimé que Marie ou Joseph se mêlent des affaires que son père lui a confiées.

Lc 2:48 Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit: Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse.

Lc 2:49 Il leur dit: Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père?

👪❌8- Jésus-Christ ne l’a jamais appelée mère, même sur la croix :

Jn 19:26 Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils.

9- Jésus-Christ a refusé qu’on donne des honneurs à Marie :

🧭📌Lc 11:27 Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t’a porté! heureuses les mamelles qui t’ont allaité!

Lc 11:28 Et il répondit: Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent!

👉👌👙🤱10- Marie a perdu sa virginité après avoir accouché (Luc 2v6-7) et eu d’autres enfants avec Joseph (Matthieu 12v47, Marc 6v1-3, Actes 1v14) C’est pourquoi, on dit de Jésus qu’il est le premier-né de sa mère.

Lc 2:7 et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.

🤏🌬️11- Marie ne peut pas donner un ordre à Jésus-Christ, qui est le Dieu Tout-Puissant (1 Jean 5v20-21, 1 Timothée 3v16)

🌟📥📤12- Jésus-Christ a demandé de le prier directement sans intermédiaire.

Jn 16:24 Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite.

🫂13- Jésus-Christ n’exauce les prières qu’en son nom, et non en celui de sa mère.

Jn 14:14 Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

⏳🔍14- Marie n’est pas notre avocate auprès du Père.

1Jn 2:1 Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste.

🚦15- Marie n’est pas la médiatrice entre Dieu et les hommes.

1Tm 2:5 Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme,

❌16- Aucun verset ne dit que Marie est montée aux cieux comme Jésus-Christ

🔥☀️17- Jésus-Christ appelle païens ceux qui comptent les prières et les répètent inlassablement.

Mt 6:7 En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.

💥18- Seul DIEU mérite qu’on le prie, personne d’autre.

Mt 6:6 Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

🦿💀19- DIEU déteste les représentations.

Dt 27:15 Maudit soit l’homme qui fait une image taillée ou une image en fonte, abomination de l’Éternel, oeuvre des mains d’un artisan, et qui la place dans un lieu secret! Et tout le peuple répondra, et dira: Amen!

🗣️🤔🫡🗣️20- La seule femme qui est révérée, en tant que Reine du ciel et mère de l’humanité est la déesse Astarté ( Juges 2v13, 1 Rois 16v13, Jérémie 7v18, Jérémie 44v17-19), appelée Diane par les Romains, fondateurs du catholicisme (Actes 19v24-28).


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