L’ENLÈVEMENT : «LA GRANDE DÉLIVRANCE» AVANT «LA GRANDE TRIBULATION »
L’enlèvement de l’Église est l’événement par lequel Dieu enlèvera de la terre tous les chrétiens par «une intervention subite». Le but de cette brusque intervention est de permettre au juste jugement de Dieu de se déverser sur la terre pendant les 7 années de la grande tribulation et pour rendre possible à Israël d’accomplir sa mission pendant cette période-là. La première mention de cet enlèvement est décrite dans 1 Th 4:13-18 : «Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous seront tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur». Cet événement ne concerne que les chrétiens nés de nouveau. L’enlèvement produira une transformation instantanée de nos corps pour les adapter à notre future condition de vie dans l’éternité : «Nous savons que lorsque cela sera manifesté, nous serons semblable à Christ, parce que nous le verrons tel qu’il est»(1 Jn3:2). L’enlèvement doit être distingué du second retour de Christ. À l’enlèvement, nous irons «sur des nuées» rencontrer le Seigneur «dans les airs» pour aller au ciel avec lui (1 Th 4:17). Au second retour de Christ, nous serons avec le Seigneur qui descendra du ciel «sur la terre», sur le mont des Oliviers. Celui-ci se fendra par le milieu et déclenchera un grand tremblement de terre, provoquant une énorme défaite dans le camp des ennemis de Dieu (Za 14:3-4 ; Ap 19:14). La doctrine de l’enlèvement n’était pas enseigné dans l’Ancien Testament, c’est pourquoi Paul l’appelle «un mystère», maintenant révélé : «Voici je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés» (1 Co 15:51-52). L’enlèvement de l’Église est un glorieux événement auquel nous devrions tous aspirer. Nous serons finalement libérés du péché et nous nous trouverons dans la présence de Dieu pour toujours. L’enlèvement est une doctrine réconfortante et pleine d’espérance. Le Seigneur veut que chaque chrétien soit rassuré, stabilisé dans cette foi (1 Th 4:18). «Le grand changement» (Reset) que le diable propose de nos jours à l’humanité a pour but de l’engloutir dans les ténèbres, loin de la face de Dieu. «La grande délivrance» (l’enlèvement) que Dieu propose à ses enfants est de nous introduire dans la gloire céleste pour l’éternité. Quel prodigieux avenir pour le chrétien. MARANATHA !
Le chrétien attend avec joie LA VENUE DE CHRIST et non celle de l’AntiChrist :
«La grâce de Dieu s’est révélée… Elle nous enseigne à renoncer à tout mépris de Dieu et à rejeter les passions des gens de ce monde…en attendant notre bienheureuse espérance, la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ» (Tite 2:11-13). Il est important de tenir compte du contexte dans lequel ce verset fut écrit. Si l’apôtre Paul insiste sur la DIVINITE et la GRANDEUR de JÉSUS, notre SAUVEUR, c’est pour une raison précise. L’empereur romain lui-même se proclamait aussi Dieu et Sauveur et exigeait l’adoration sous peine de mort. Il y avait donc un grand conflit. C’est pourquoi Paul, poussé par le Saint-Esprit, pour soutenir la foi des chrétiens, est contraint d’attester et d’insister que le SEUL VRAI DIEU SAUVEUR EST JÉSUS-CHRIST. Des multitudes, alors, ont accepté une dictature romaine imposée. Elles ont adoré l’empereur comme dieu et ont perdu leur âme. Nous vivons aujourd’hui la même période d’idolâtrie, d’angoisse, et de tyrannie sous une forme différente, mais sans être vraiment conscients du danger. Malheureusement, un grand nombre de personnes sans espérance et sans Sauveur dans ce monde succomberont aussi aux promesses fallacieuses d’un avenir soi-disant heureux et seront séduites et perdues. Comment s’en protéger ? L’antidote que nous propose l’apôtre Paul est la bienheureuse et joyeuse espérance du retour de Jésus-Christ pour venir enlever ses rachetés, car ce verset décrit l’enlèvement et la délivrance de l’Église avant les horreurs de la grande tribulation. Face aux chimères des programmes mondains, Paul exhorte les chrétiens d’aujourd’hui à attendre le Christ, et non l’AntiChrist. Il leur rappelle qu’ils ne sont pas désespérés comme le monde, mais qu’ils ont, eux, une espérance certaine. La venue soudaine de leur grand Dieu Sauveur les arrachera alors aux jugements des nations impies et les introduira pour toujours dans la cité céleste et la félicité éternelle (Jn 14:1-3). L’expression «bienheureuse espérance» signifie littéralement «joyeuse anticipation». L’enlèvement sera donc une expérience si enthousiasmante pour le chrétien, qu’il comprendra en un instant qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire qui va se révéler pour lui (Ro 8:18). Ne badinons pas avec cette vérité de l’enlèvement, mais avec Paul vivons déjà dans cette joie ineffable de le voir bientôt face à face dans toute sa magnificence ! Jésus dit : «OUI, JE VIENS BIENTÔT» ! (Ap 22:20).
«À CELUI QUI VAINCRA…!»
Chacun des messages aux 7 églises de l’Apocalypse se termine par cette promesse aux vainqueurs. Ces vainqueurs ne représentent pas une élite de chrétiens dans l’Église, mais les vrais croyants enracinés dans leur foi. «Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le fils de Dieu» (1 Jn 5:1-5). La foi qui triomphe du monde est celle qui voit les réalités éternelles, qui expérimente la puissance de Dieu et qui aime Christ jusqu’au point où les plaisirs malsains du monde, les valeurs séculaires, les voies impies et le matérialisme égoïste ont non seulement perdu leurs attraits, mais sont considérés avec dégoût et aversion. Nous sommes exhortés par l’apôtre Jean «à vaincre le malin» (1Jn 2:13), «ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort» (Ap 12:11). «Triompher» traduit le verbe grec «conquérir», «avoir la victoire, la supériorité, la puissance conquérante», et désigne une réelle supériorité conduisant à un succès écrasant. La victoire est totale ; elle implique la défaite de l’ennemi d’une manière évidente pour tous. C’est grâce à leur union avec Christ que les chrétiens sont plus que vainqueurs et ont part à sa victoire sur le monde (Ro 8:37 ; 2. Co 2:14.
PAS DE CROIX – PAS DE COURONNE
«Notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente…sinon sache ô roi que nous ne servirons pas tes dieux» (Da 3:17-18). Les 3 compagnons de Daniel ne doutèrent pas que Dieu pouvait les délivrer de la fournaise. Mais s’il ne le faisait pas, ils étaient déterminés à rester fidèles à Dieu « à tout prix » ! Il est salutaire de se préparer à cette éventualité d’être fidèle «à tout prix». Dieu est toujours capable de nous délivrer, mais parfois ce n’est pas sa volonté de nous libérer de la fournaise ardente. Il se tiendra toujours à nos côtés dans la fournaise. Il ne nous épargne pas toujours de nos afflictions, mais il viendra toujours à notre secours dans nos épreuves. Si vous vous trouvez dans une fournaise, rappelez-vous de l’importance de rester fidèle à Dieu, même si le Seigneur semble muet. Si vous n’êtes pas guéri, si un être cher vous est enlevé, si un ami vous abandonne, restez fidèles au Seigneur quoi qu’il vous en coûte ! Job déclarait : «Quand même il me tuerait, j’espérerais en lui» (Job 13:15). Si les choses ne vont pas comme vous l’avez souhaité, ne vous courbez pas devant l’image de Nebucadnetsar du doute, de la crainte ou du découragement. C’est ce que le diable voudrait que vous fassiez, comme lorsqu’il a placé Job dans sa fournaise. Dieu est capable de me délivrer, mais s’il ne le fait pas, il restera toujours mon Dieu. Je ne me courberai devant aucune idole !
Vance Havner
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